Parole aux twittos: les questions

Le questionnaire ci-dessous a été soumis à divers twittos en amont de la Journée d’Etude (vous pouvez le télécharger en cliquant ici, ou bien le lire en ligne en cliquant sur « questionnaire Twitter »).

Vous trouverez plus bas sur cette page un article de synthèse rédigé par Etienne Boillet et enfin les vingt questionnaires remplis.

 

Parole aux twittos : la synthèse

« Parole aux twittos : la synthèse » est un article d’Etienne Boillet (université de Poitiers, FoReLLIS) rédigé à partir des réponses des twittos au questionnaire qu’il leur avait soumis.

Vous pouvez le télécharger au format PDF en cliquant ici.

Vous pouvez le lire en ligne en cliquant ci-dessous :

Parole aux twittos: toutes les réponses au questionnaire

[Télécharger au format PDF: Réponses de @Balooz]

 

– Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

J’ai ouvert mon compte Twitter il y a plusieurs années, je ne sais plus trop pourquoi, probablement pour tester après une discussion avec des amis… et puis probablement aussi pour participer à un groupe de photo où on postait des clichés sur des thèmes donnés.

Avant Twitter, je n’écrivais pas, un peu comme maintenant quoi…

 

– Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Oui, je considère bien Twitter comme ludique et parfois aussi, pour certains comptes (pas forcément le mien), comme de l’art.

 

– L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?

Évidemment, avec dans l’ordre pour moi : discussions (surtout le GNKM), réponses (en ping-pong), Fav/RT, citations.

 

– Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Quand la limite était à 140, j’ai parfois dû repenser certains tweets pour que ça rentre, mais ça n’a jamais vraiment été contraignant, d’autant moins maintenant avec 280 caractères et les enchaînements de tweets.

 

– Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Ça bute du mammouth !

 

– Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

J’utilise principalement du texte, parfois des images (même si je ne suis pas le meilleur en #RetirezMoiPhotoshop) et très rarement, voire jamais, la vidéo (mais ça ne me dérange pas, je n’ai pas de compétence dans ce domaine, ni l’envie de le faire) et tout ça me convient tout à fait.

 

– Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Je n’en ai pas grand-chose à faire, je suis surtout là pour me faire plaisir, peu importe ma « visibilité ».

 

– Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Totalement en-dehors, dans la mesure où la politique telle qu’elle est conçue actuellement ne m’intéresse absolument pas au quotidien.

 

– La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Tout aspect des réseaux sociaux devrait dans l’idéal être équivalent à ce qui se passe au quotidien… pourquoi se comporter comme s’il n’y avait aucune conséquence juste parce que c’est « virtuel » ? (en fait ça ne l’est pas, les gens derrière les comptes Twitter sont bien réels)

Pour ce qui est de l’originalité et du plagiat, ça énerve de voir des gros comptes pomper sans vergogne le « travail » des petits, mais à part le leur faire remarquer, il n’y a malheureusement pas grand chose à faire… et puis on s’en fout après tout !

 

– Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de Twitter, voire à désactiver votre compte ?

Oui forcément qu’il y a tout ça, ça n’est ni plus ni moins qu’une extension de notre réel, donc notre perception est affectée par notre état d’esprit du moment et il m’est déjà arrivé d’être dépité sur Twitter parce que j’avais des soucis du quotidien, mais dans ces cas-là, j’essaie de moins interagir pour ne pas « doubler » mon agacement / ma frustration.

 

– Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Qu’y a-t-il à envisager ? J’envisage mon « avenir sur Twitter » de la même façon que mon avenir « réel » : selon mes envies et mes opportunités.

[Télécharger au format PDF: Réponses de @JeanPaulePanda]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

J’ai suivi en 2012 une formation professionnelle qui contenait entre autres volets une initiation aux réseaux sociaux dans leur sens large. On nous a demandé de créer un compte twitter. Le panda était né…

L’écriture a toujours été mon mode d’expression. Déjà 37 ans de PQR (Presse quotidienne régionale) ! Je ne suis jamais autant à l’aise qu’au moment d’écrire même si, chemin professionnel faisant, j’ai abandonné la plume de l’animation de mes rubriques (Foot, cyclisme, etc…) pour me consacrer à l’animation du service.

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Pour enchainer avec la question précédente, je dirais que twitter a réveillé mes envies d’écriture perdues. Un jeu ? Evidemment ! Qui mieux qu’un panda peut apprécier la notion de jeu !

Je connais suffisamment de bons auteurs de tweets pour considérer leur production comme une tentative artistique, souvent aboutie…

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?

Twitter, n’est-ce-pas aussi susciter une envie de dialogue ? Lancer une boule dans la neige. Voir comment elle roule. Comment elle revient « gonflée »….

Parfois même, pris par le temps dans l’instant, je délaisse des réponses mais j’aime à y revenir plus tard. On y découvre des « rebonds » facétieux qui enrichissent le projet de base.

Très souvent aussi, je suis celui qui fait « rebondir » le tweet d’un autre ! En jouant sur le mot, sur la rapidité de la réponse, sur la combinaison des thèmes, sur les sonorités, en incluant un soupçon de culture… et (presque) toujours en gardant l’envie de sourire.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

 

« Ecrire court pour être lu ». Tel est le thème le plus connu parmi les formations dispensées aux journalistes dans le cadre de leur parcours professionnel.

Donc, aucune contrainte…

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Elle ouvre la possibilité du meilleur mais elle laisse filtrer le « tout-venant ». Gare aux double-sens… et aux paroles trop vivement lâchées au sein d’une polémique…

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Séduit par quelques « maîtres » en la matière, j’ai apprécié au fil du temps l’exercice particulier de la « légende » photo. Mettre en scènes des personnages, des animaux, décrire un lieu et faire passer grâce à la photo le petit plus qu’on espère drôle, c’est très jouissif !

Hélas, mes compétences en matière de technologies nouvelles me restreignent. Un usage ne serait-ce qu’ordinaire de logiciels de transformation style « Photoshop » ouvrirait grandement l’éventail de mes choix éditoriaux…

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Clairement, je défie la majorité d’entre nous de se montrer imperméable au retour sur investissements constitué par les RT et les FAV ! Voir son compte « grossir » sous l’effet des arrivées me laisse perplexe. C’est gratifiant… mais combien de choix vraiment délibérés parmi des nouveaux-arrivants ? Combien de bots à la manœuvre pour le faire ? Combien de personnes réellement « touchables » ? Combien enrichiront durablement ma timeline ? Avec combien tisserai-je des liens ?

Surcoté ? Sous-coté ? Difficile de dire. Je fais le constat de fréquenter des comptes qui mériteraient clairement un meilleur ensoleillement… J

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Jamais de polémique. Et si elle nait, trouver le contrepied le plus drôle possible. Et lâcher l’affaire. Comment ça je suis lâche ?

Sinon, je me rends imperméable à ceux qui veulent vendre quelque chose ou militer…

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Penser = dire = publier ?

Trop de discrimination, trop de haine, trop de violence, top de diffamation, trop d’injures protégées derrière le principe constitutionnel de liberté d’expression.

Sur l’originalité, il y aurait beaucoup à dire.

A ma connaissance, aucun « droit d’auteur » identique au droit de la presse, aucun copyright ne protègent les prétendus « auteurs de twitter »

J’aime à imaginer que, mon esprit vagabondant à la recherche du bon tweet, je découvrirais des chemins inexplorés.

Hélas, d’autres les ont empruntés avant. On ne les as pas vus et pourtant on marche dans leurs pas. On ne les a pas lus et pourtant on marche dans leurs mots.

Par contre, sauf cas toujours possibles de cryptomnésie, je suis sans complaisance avec les plagieurs…

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Rarement de l’agacement mais je connais des comptes qui ressentent cette sensation.

La déception oui, celle de ne plus revoir quelqu’un qui « disparait » de la toile, souvent sans raison affichée, alors qu’on l’apprécie. Mais qu’est-il devenu lui ?

La frustration, rarement aussi, sauf si celle d’avoir manqué un bon « wagon » sur un # plaisant ou dans un DM échevelé.

Jamais pour l’instant songé à désactiver…

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Non, pas vraiment. Il y a un « après » ?

[Télécharger au format PDF: Réponses de @LaurenceRetA]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Cela faisait plusieurs mois que mon fils me disait qu’il fallait absolument que je m’inscrive sur Twitter, que cela me plairait, etc…. Je lui répondais « Oui , oui mon chéri… ». Bref, comme on ne peut pas toujours s’en tirer avec des promesses qu’on ne tient pas, un jour j’ai finalement accepté qu’il me montre. Et voilà

Est-ce que j’écrivais avant ? Non !

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Pour moi Twitter est une activité totalement ludique. Je veux bien accepter l’idée du  tweet comme une forme d’expression artistique mais pas les miens.

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?

Tout à fait, s’il n’y avait pas d’interactivité, j’aurais abandonné Twitter depuis longtemps.

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Le texte court est moins une contrainte qu’un défi. J’aimais d’ailleurs assez les 140 caractères.

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

C’est plaisant mais c’est aussi un piège. Il est facile d’oublier de prendre le temps de la réflexion avant de poster un message. La vitesse associée à la concision peut parfois être source de brutalité.

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

J’aime effectivement bien la diversité des supports même si ceux que j’utilise sont peu variés. Si j’avais les compétences adéquates j’en utiliserais davantage. Ce n’est pas le cas, tant pis !

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

« Nombre de mentions ou d’abonnés » Je ne boude pas mon plaisir, c’est agréable de voir les FAV et RT ou son nombre d’abonnés augmenter. En même temps je n’y accorde pas plus d’importance que cela en a vraiment.  Quant aux comptes surcôtés ou sous-côtés, je n’en ai pas grand-chose à dire… quelle échelle permet d’établir un classement ? On est vraiment dans du purement subjectif.

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Je ne suis pas venue là pour ça même si je ne m’empêche pas de m’exprimer à ce propos.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Je ne suis pas suffisamment en mal de reconnaissance pour volontairement plagier quelqu’un. J’essaye de vérifier qu’un tweet n’a pas déjà été écrit mais parfois je suis paresseuse et ne le fais pas. Parfois je m’aperçois qu’un jeu de mots a été fait mais exploité différemment de ce que j’ai à proposer et dans ces conditions je ne me censure pas.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

De l’agacement parfois quand un sujet tourne en boucle trop longtemps et qu’il rend inaudible tout le reste.

De la déception et/ou de la frustration, jusqu’à présent, non.

De la lassitude parfois mais en réalité ma lassitude ne vient pas tant de Twitter en lui-même que du côté addictif qu’il développe et dont j’ai besoin parfois de m’éloigner.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Je finalise mon business plan et l’envoie dès qu’il est prêt ! Réponse sérieuse : Je n’envisage rien du tout !

[Télécharger au format PDF: Réponses de @mimignardise]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Je suis arrivée sur Twitter car je suis fan de la série de Kaamelott , en 2009 ,beaucoup quittaient les forums pour Twitter . J’ai toujours écrit, mais depuis internet, n’écris plus …Je tape.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Je considérais Twitter comme ludique, artistique et même une véritable mine d’or culturelle  mais depuis un an environ, ça n’est plus du tout la même chose.

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ? 

Je ne participe plus aux conversations en public, je tweet  uniquement maintenant.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

C’est pour moi, au contraire l’idéal, je poste rarement plus de 12 mots …

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Trop vite … bien trop vite .

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Je me sers rarement de supports, je n’en pas besoin .

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Tout ça me dépasse, je ne comprends pas cette courses à vouloir briller et dépasser les autres, même si cela fait plaisir d’être lu et apprécié …tout ça n’est qu’un théâtre et c’est à celui qui veut obtenir le premier rôle  .

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Je regarde, j’observe.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Pareil, j’observe et je sais  faire la part des choses …

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Oui, tous les jours, je suis perturbée parfois .

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Tous les jours, je sais que pour moi, cela s’arrêtera … bien d’autres à découvrir ailleurs maintenant .

 

[Télécharger au format PDF: Réponses de @peaudlapin]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

J’ai découvert Twitter sur les conseils de mon entraineur de course à pied (comme quoi !) qui demandait à ses athlètes des petits comptes rendus de leurs ressentis d’entraînements et de courses. Au vu des commentaires que je lui faisais hebdomadairement et qui l’amusait, il m’a montré son compte Twitter et m’a expliqué le principe. J’ai trouvé l’exercice très intéressant.

Je n’écrivais pas avant Twitter mais je lisais énormément. Aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse !

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Ludique au départ (nouvel univers, plaisir de la découverte). De moins en moins aujourd’hui avec l’expérience. Beaucoup de plagiats, de redites, d’auto-retweets (j’ai la mémoire des mots). Une impression de tourner en boucle qui gâche le plaisir de la lecture. A noter aussi que Twitter est très addictif … Pour préserver le côté ludique, il faut savoir couper de temps en temps. Twitter peut vite devenir chronophage aussi. Je vois trop de personnes tweeter jour et nuit et / ou de manière compulsive.

C’est une forme d’écriture, donc à mon point de vue, une forme d’expression artistique à part entière.  D’ailleurs, certains comptes ont déjà publié des recueils d’aphorismes ou de poésies. Il y a des gens sur Twitter qui manient parfaitement bien les mots dans des styles et des univers très différents.

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Oui (réponses et discussions) absolument lorsqu’il s’agit de « joutes » verbales toujours dans le respect de l’autre. FAV/RT font partie du jeu. Les RT sont indispensables pour mettre en lumière des tweets pertinents ou des twittos peu relayés.

Dans la mesure où je suis plutôt en recherche de créativité, je n’ai absolument aucun intérêt pour les citations qu’on peut trouver sur d’autres supports.

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

J’aime la concision. J’ai toujours la nostalgie des 140 caractères. C’était un vrai challenge ! Avec le passage à 280, l’exercice n’est plus trop exigeant.

Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Je trouve cela dangereux. Si on prend l’exemple des comptes d’informations, on lit des accroches ou des titres de plus en plus racoleurs qui sortis du contexte global ne reflètent pas forcement l’article de fond qui est annexé au tweet d’origine. Ces accroches font réagir instantanément des gens qui ne prennent pas (plus) le temps de lire l’intégralité des articles. L’information relayée est déformée. Cela devient viral. Le mal est fait. C’est symptomatique de l’époque. Les outils de communication nous invitent à toujours plus de réactivité. Et sur Twitter, on ne prend pas le temps de la réflexion. Comme une information chasse l’autre, la « twittosphère » a vite fait de commenter un autre sujet d’actualité.

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

C’est un peu une question de génération (#TeamVieux !)   … Alors à chacun sa spécialité ! Pour ma part, je reste plutôt cantonnée aux mots seuls. Il m’arrive d’ajouter une image aux mots si elle me semble pertinente mais cela reste à la marge. Cependant, il faut remarquer que sur Twitter images et/ou vidéos ont généralement plus de succès qu’un texte seul.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés » … Quel est votre rapport à tout cela ?

L’important est d’être lu et apprécié des bonnes personnes ! Ceci dit, il y a bien évidemment un côté frustrant de voir plébiscités des comptes surcotés (d’autant que (hormis les célébrités), ce sont souvent soit des comptes qui s’inspirent et profitent de comptes sous-cotés, soit des comptes assez peu intéressants mais avec des « PP » plutôt avantageuses !).

Comme je consacre très peu de temps à Twitter, j’ai choisi de limiter mon nombre d’abonnements (je refuse absolument de m’abonner à des comptes pour les masquer ensuite, je trouve cette pratique d’une hypocrisie totale). Ce qui fait qu’au final, j’ai assez peu de mentions, ce qui me convient bien et me permet dans la mesure du possible de répondre à chacun.

Je ne fais pas augmenter mon nombre d’abonnés par les moyens mis à disposition (« auto-retweets », « up », « moments » …). Et pourtant, paradoxalement, si je n’aime pas me mettre moi-même en avant, je ne boude pas mon plaisir quand les autres le font pour moi !

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Je me mets volontairement à l’écart. Je ne suis pas sur Twitter pour exprimer mes opinions politiques.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Je suis fondamentalement contre le plagiat (à titre personnel, et pour ce que j’en sais, 2 aphorismes repris à compte personnel par deux « auteurs » différents dans des recueils de tweets sans demander aucune autorisation). Beaucoup de twittos sont victimes de cette pratique douteuse.  Dans les faits, quand on se fait voler des mots, on se sent comme dépouillé.

La pratique du plagiat est devenue tellement courante sur Twitter que signaler publiquement les contrevenants est sans effet. Pour ma part, je serais pour la fermeture définitive des comptes qui pratiquent le plagiat au-delà d’un certain nombre de plagiats avérés. Mais il faut rester prudent : la limite entre le plagiat et le croisement d’idées similaires est parfois très mince.

Gros débat que celui de la liberté d’expression, chacun ayant son propre seuil de tolérance. Sur Twitter, c’est a priori assez bien encadré puisqu’on peut signaler les personnes qui dépassent les limites (harcèlement, messages haineux, racisme, pornographie…). Mais à chacun aussi de veiller à suivre les « bonnes » personnes. N’oublions que chaque twitto se créé sa propre timeline et qu’il peut se défaire quand il le souhaite des personnes qu’il juge nuisibles à son environnement.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Agacement et lassitude reviennent de plus en plus régulièrement. J’ai fait une coupure de 2 mois assez récemment pensant même m’arrêter définitivement. Je n’avais pas désactivé mon compte. J’ai reçu quelques messages pour m’encourager à revenir. Je n’ai pas résisté à l’appel (Twitter a sa façon très particulière de titiller l’égo 🙂

Mais si je décide un jour de partir de Twitter, je ne fermerai pas mon compte. J’écris pour le plaisir des mots et aussi pour laisser une empreinte, si modeste soit elle.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Je suis Twitter depuis plus de 5 ans (quelques 30 000 tweets à mon actif).

Très assidue les 3 premières années, aujourd’hui, je tweete beaucoup moins (1 à 2 tweets par jour en moyenne). Cela devient compliqué avec le temps car j’essaie d’éviter toute redite.

Si je veux durer et être en ligne avec mon approche Twitter, je serai bien obligée de réduire encore la fréquence de mes tweets.

[Télécharger au format PDF: Réponses de @Princess_Clebs]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Une première fois dans le cadre d’une mission professionnelle, pour être au plus vite au courant des nouveautés des entreprises concurrentes/partenaires. Puis j’ai délaissé le compte, et repris Twitter quelques années après, pour rire et suivre l’actu en général.

Non je n’écrivais que très peu.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Activité ludique : oui, très

Forme d’expression artistique : oui pour certains tweets (pas les miens)

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Ca l’est devenu. J’ai passé plusieurs semaines sans interactions, ou très peu, et peu à peu elles ont augmenté. J’y ai pris goût, mais ça n’est pas un élément primordial, plutôt chronophage.

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Oui, pour le rédacteur, cela permet de synthétiser sa pensée. Pour le lecteur, cela permet une lecture plus concise et moins rébarbative. Et si le propos nécessite des détails, le format « thread » le permet.

Non, pas une contrainte, c’est ce que j’apprécie (contrairement au format de Facebook par exemple).

Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

C’est plaisant. Sauf lorsqu’on répond trop vite ou à chaud, impossible de modifier le texte. Je supprime parfois des tweets envoyés hors-contexte ou truffés de fautes.

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Oui ce choix m’a séduite. Cela me permet de choisir un support plus adéquat à ce que je compte tweeter. Par exemple, un jeu de mot VS un montage photoshop, le résultat et l’impact est différent.

Je n’ai pas l’impression d’exploiter toutes les ressources de la plateforme, par exemple j’aimerais apprendre à faire des GIF et des montages vidéo. De plus, j’apprends peu à peu les possibilités de réglages des paramètres, n’ayant jamais pris la peine de les explorer au départ (par exemple la recherche avancée, les différents filtres et masquages).

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés » … Quel est votre rapport à tout cela ?

En terme de nombre d’abonnés, c’est entre 500 et 1000 abonnés que je me suis sentie le plus « confortable », ça me permettait de ne pas « parler toute seule » mais aussi de ne pas recevoir trop de mentions. Au-delà de 1500, j’ai parfois du mal à gérer toutes les notifications, et il m’arrive fréquemment de masquer une conversation groupée. Je n’ai pas l’ambition d’avoir un grand nombre d’abonnés, je préfère peu de gens qui me lisent mais qui me suivent car ils apprécient mes tweets.

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

De façon générale, j’évite. Mais je lis parfois certains débats, ça me permet de lire des avis différents, d’en apprendre sur le sujet. Si j’évite en général, c’est parce que le nombre de « trolls » et « extrêmes » de tout bord est très élevé. Ca ne permet pas un débat constructif et ça peut me mettre dans un état d’agacement voire de tristesse, alors que je viens au contraire sur Twitter pour m’évader et rire.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

La liberté d’expression est devenu un concept fourre-tout, amplifié par les attentats de Charlie Hebdo. Cette notion primordiale est malheureusement trop souvent détournée et utilisée de façon fallacieuse. « La liberté de chacun s’arrête où commence celle d’autrui », je pense que la liberté d’expression aussi.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Agacement, déception : parfois, mais assez rarement heureusement (cf 2 questions au-dessus)

Frustration : non, du moins pas pour le moment

Lassitude : parfois sur certains sujets, dans ce cas je masque ou me désabonne des comptes.

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Non, je le vis au moment présent, je me lasserai peut-être, ou mon compte sera peut-être suspendu, alors pour le moment je profite juste de ce que ce réseau peut m’apporter.

[Télécharger au format PDF: Réponses de Dimitri Lahaye ex @omescrochus]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

D’abord c’était mon compte pro, dont le but était de montrer au monde du travail que je m’intéressais à des trucs IT. Puis finalement, je me suis tourné vers les tweets d’humour en suivant quelques comptes qui ne faisaient que ça.

J’ai toujours écris, ça a toujours été pour moi une activité épanouissante.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Je considère que Twitter PEUT s’avérer une activité ludique si on sait par quel bout prendre la plateforme (et quel bout délaisser).

Et oui, sur de nombreux aspects, il y a de l’art et de l’expression dans ces tweets. Donc de là à parler d’expression artistique, il n’y a qu’un pas.

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Oui elle l’était. Je ne postais pas des blagounettes pour ne pas être lu, ce serait comme raconter des blagues sous la douche le matin ça n’aurait eu aucun sens. De là à dire qu’un tweet non lu est un tweet perdu, ce n’est pas vrai. J’écrivais pour être lu, mais les « échecs » m’importaient peu.

Les discussions étaient quant à elles, réellement et fondamentalement essentielles. Une fois atteints les 800 abonnés, environ, je me suis rendu compte qu’en étant actif sur le réseau, je m’étais ouvert à des gens relativement voire super cool, et que je prenais un grand plaisir à échanger avec la plupart d’entre eux. Mais cela arrivait néanmoins avec son lot de mauvais échanges aussi..

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

La contrainte crée le challenge et pousse à économiser sa salive. Les meilleures punchlines sont les plus courtes, celles qui font mouche comme un sniper qu’on n’aurait pas vu venir. Des fois on se rate naturellement et la blague tombe à l’eau. Mais l’intérêt réside dans la recherche du mot juste, de la formulation adéquate, de l’efficacité. J’apprécie.

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Il y a un soucis quant au flux de données énorme qui nous est imposée par la plateforme. Cela peut provoquer un manque de recul quant à l’information. Cela fait beaucoup appel à l’émotion pure dénuée de réflexion, au pathos – à infos instantanée, réaction instantanée. Et c’est rarement une bonne chose.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

J’aurais aimé le faire plus si j’avais eu la motivation. J’avais eu quelques projets que je n’ai jamais abouti. Sinon, bah j’utilisais la vidéo des fois, les images souvent, les gif aussi et évidemment les mots. Je ne me suis jamais demandé si j’appréciais ce caractère car j’ai toujours pris ça pour acquis.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Dès qu’on essaye de catégoriser des comptes en fonction de ce type de critères on finit par se rendre compte que dans la catégorie « sous coté » ou « gros compte » on trouve des comptes qui n’ont aucun rapport les uns avec les autres. Ces critères ne sont basés que sur des données statistiques issues de Twitter, qu’elles soient pures (le nombre de mentions, de partages) ou traitées en amont par la plateforme (les taux de conversion et j’en passe), ces données ne devraient intéresser que les marketeux. Mais dans un microcosme social, on a tendance à vouloir catégoriser, trier, histoire de savoir dans quelle case ranger les gens qui nous entourent et où se ranger soi-même. Le souci c’est que les chiffres ne devraient servir qu’à quantifier, pas à qualifier. C’est l’erreur que font certaines personnes.

Personnellement je ressentais une grande fierté quand tel site partageait mes blagues ou bien quand un de mes tweets marchait bien. Mais je faisais en sorte de ne pas « qualifier » les autres comptes à travers leurs propres « résultats ». Et au passage, de ne pas me qualifier aussi à travers mes résultats.

Pour finir sur ce sujet, c’est à force de quantifier qu’on fini par parler exclusivement de « comptes » et non plus de « gens ».

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

J’ai vite taché de m’en éloigner. Twitter devait rester à mes yeux ludique.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Je voyais beaucoup de gens se plaindre du plagiat ambiant ou du manque d’originalité de certains comptes. Je m’en moquais. Tant que j’avais encore des gens à suivre qui me faisaient rigoler ou rêver, les autres font bien ce qu’ils veulent.

Par contre sur le sujet de la liberté d’expression et ses limites, j’étais pas mal à cheval sur les gens qui s’en prenaient à d’autres directement en time line. Sous prétexte que unetelle était une AW, ce genre de truc. Des fois l’agresseur arguait que sa cible avait fait une saloperie à un ou plusieurs de ses amis, et cette attaque en règle via le réseau n’était qu’une vengeance. Des fois, l’agresseur arguait que sa place de troll était aussi naturelle ici que la place d’une AW et que personne ne pouvait rien leur reprocher. Et d’une certaine façon, ils avaient raison.

J’ai mis beaucoup de temps à arrêter d’intervenir frontalement face à ce genre d’altercations.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Principalement le point su-cité sur les trolls, la violence verbale ce genre de choses, m’ont poussé à désactiver mon compte il y a 3-4 mois. Agacement, frustration, lassitude, ont fait que les moments cool passés sur Twitter ne faisaient plus le poids sur les moments négatifs.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Actuellement, je n’envisage pas « d’avenir » sur un quelconque réseau social. Je traine mes guêtres sur Quora, les gens s’y inscrivent avec leurs vrais noms et prénoms, ils se vouvoient, la modération est drastique, le site en lui-même possède un but factuel (poser des questions et répondre à d’autres) dont il est difficile de s’éloigner. Tout cela crée un cadre rassurant pour moi qui sors de 2 ans de Twitter intensifs. Cela me permet de continuer à me sociabiliser sur la toile, mais sans prise de tête, sans volonté d’en faire plus ou moins, et si un jour je ressens de nouveau des sentiments négatifs sur ce réseau, je sais très bien que je suis capable de partir sans problème.

Je gère.

[Télécharger au format PDF: réponses de JLGdu54]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Oui, j’écrivais déjà. J’avais  commencé à noter mes bons mots au début des années 2000 sous un format Word.

J’ai rejoint Twitter au printemps 2011, sachant que mon fils Vincent Glad, journaliste Web, en était un des pionniers français depuis 2007.

Twitter m’a paru une bonne opportunité pour faire connaître ma production.

Très vite, je me suis rendu compte que cela me permettait surtout d’y rencontrer des gens qui, comme moi, partageaient l’amour de la langue française, chacun ayant son propre angle d’approche.

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Les Tweets peuvent être tout et n’importe quoi, et donc être aussi une forme d’expression artistique.

Twitter n’est surtout pas une communauté homogène.

Dans la population qui y vient pour partager des écrits et de l’humour, certains y apprécient les échanges ludiques et spontanés, ce que je peux faire de temps en temps, mais ce n’est pas trop ma tasse de thé.

Je ne ferais pas pour autant un livre de ma production de Tweets comme Bernard Pivot a pu le faire. Par contre, la plupart de mes Tweets reprennent des phrases à double sens, des mots d’esprit, issus de ma production du moment. Ceux-ci pourraient être la matière première d’un ou plusieurs livres, mais cela suppose un gros travail de mise en forme, par thématique pour le moins, ou sous forme de sketches.

 

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ? 

L’interactivité permet des échanges sur nos productions respectives, au su de tous, ou en messages privés. C’est un plus. Elle permet d’approfondir de belles rencontres artistiques.

Ce qui a pu m’impressionner quelques fois, c’est le côté trainée de poudre assuré par des RT, quand ils sont faits par des abonnés à plusieurs milliers de followers en cascade.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Avant d’être sur Twitter, je produisais déjà des phrases proches du format des 120 caractères. Je ne suis pas un fan du passage à 240 caractères par rapport à ce que je fais dans ma production. Les 120 caractères étaient une légère contrainte, qui nous obligeait parfois à faire des choix de mots ou de formules, et qui contribuait au bout du compte à de la concision et une certaine précision d’écriture. Le défunt site 6mots auquel j’ai participé 3 ans qui consistait à n’écrire que des phrases de six mots proposait une contrainte bien plus grande, très intéressante et créative.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Ce n’est pas ce que je prise le plus, ni ce que je recherche sur Twitter. Qu’on réagisse à mes écrits dans la minute ou la semaine, peu m’importe. Un commentaire « bien vu », « belle trouvaille » est aussi plaisant quel que soit le moment où il arrive.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Sachant que je n’exploite que de l’écriture, cet aspect de Twitter m’est moins stratégique que pour une illustratrice ou un caricaturiste. Il m’arrive d’illustrer un bon mot avec une image, ce qui rend le Tweet plus visible, mais je ne le fais pas dans ce but, mais parce que cela s’y prête tout simplement.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

A mes débuts, je prêtais attention au nombre de ceux qui me suivaient. Je me suis très vite rendu compte que cela avait ses limites. Je ne recours à aucun artifice pour en avoir de plus en plus. Parfois, un Tweet cartonne et je vais gagner quelques personnes de plus qui vont me suivre, cela fait toujours plaisir d’avoir un retour sympathique ou de constater qu’un nouveau follower parcourt des dizaines de vos Tweets et les aiment.

Si on aime avoir des milliers de followers, il suffit de faire de la télé !

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Le personnel politique et les militants sont pathétiques sur Twitter.

Ce qui m’a inspiré ce Tweet : l’avantage en politique, c’est qu’il n’est même pas utile de savoir la pensée de son opposant pour être d’un avis contraire.

Les fake news pullulent et se propagent allègrement parmi les militants politiques. C’est consternant, mais il faut faire avec…

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Dans le domaine de l’humour, on peut parfois avoir des Tweets blessants pour des gens en souffrance, il faut donc faire attention avant de poster un « bon mot » sur un attentat ou une catastrophe.

Sur le plagiat, j’ai souvent observé qu’il y a des incontournables rapprochements dans la langue française qui ont fait l’objet maintes fois de bons mots. Tout le monde n’a pas le recul nécessaire pour se dire qu’Alphonse Allais, Pierre Dac, Pierre Desproges ou Coluche ou d’autres l’ont fait bien mieux que nous et avant nous.

Si un auteur indélicat pillait ma production sur Twitter en publiant un livre, grand bien lui fasse, mais l’historique enregistré dans Twitter permettrait aisément de prouver le forfait !

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Je n’ai pas une activité clivante sur Twitter, donc je ne souffre pas de ses excès. Certains peuvent être véhéments, je les laisse de côté.

Je n’ai jamais songé à quitter Twitter.

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Je n’étais vraiment actif sur Twitter que le weekend. Depuis juillet, je suis en retraite, et donc je peux y faire un tour plus souvent, mais je n’imagine pas y passer des jours entiers, sauf à être immobilisé sur un lit ou dans une chaise roulante.

 

 

[Télécharger au format PDF: Réponses de loulébérou]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

C’est en écoutant une émission à la radio où Bernard Pivot était invité pour présenter un livre de recueil de ses Tweets. J’étais totalement absent des réseaux sociaux auparavant et ça m’a donné envie.

Avant Twitter, j’écrivais un peu dans une revue locale, rien de comparable…

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Je n’envisage Twitter que comme une activité ludique. Si la plupart des Tweets ne relèvent pas de l’expression artistique, j’aime à croire que certains qui mêlent humour et poésie peuvent entrer dans cette catégorie. Après, restons modeste …

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

L’interactivité est indispensable pour être visible, mais heureusement que cela va au-delà d’un échange de services rendus. J’apprécie beaucoup les discussions où l’humour et les jeux de mots idiots confinent au surréalisme.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Les 140 caractères constituaient une contrainte parfois frustrante mais qui ne manquait pas d’intérêt. Avec 280 caractères, cette contrainte de concision n’existe plus,  ou presque. Pour les plus bavards, les « Threads » ont même fait leur apparition mais à mon avis ils sont mal adaptés au format de Tweeter.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Je préfère prendre mon temps.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Je n’ai pas de problème particulier avec la technologie. Même s’il m’arrive d’utiliser des images ou des vidéos,  je trouve qu’elles prennent une place devenue trop grande sur Twitter. L’essence de Twitter, c’est le texte court !

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Je souhaite être lu par un maximum de gens, je suis donc sensible au nombre de mentions. Le nombre d’abonnés est important mais ne doit pas devenir une obsession. Concernant les comptes « surcotés » et « sous-cotés » je suis convaincu que la qualité d’une TL ne se mesure pas au nombre d’abonnés.

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Sauf en de rares situations, j’évite les agitateurs. Je m’intéresse à la politique, mais sur Twitter les débats sont trop passionnés, donc stériles.

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Je me présente sur Twitter déguisé sous un personnage. L’anonymat permet une forme de désinhibition que j’apprécie.  Je sais, hélas, que certains profitent de cet anonymat pour véhiculer des idées nauséabondes. Twitter ne doit pas être un espace de non-droit, la suspension de certains comptes me semble légitime.

Concernant le plagiat, je n’en vois pas l’intérêt. Reproduire, en conscience, un tweet c’est pour les faibles ! J’aurais moins d’indulgence pour ceux qui  font une utilisation commerciale des Tweets des autres sans leur autorisation.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Twitter ne prend pas une grande place dans ma vie alors l’agacement, la déception ou la frustration sont possibles mais très relatifs ! Je n’ai pas songé à arrêter, j’aime cet espace de liberté où je me suis construit un personnage.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Avoir des tonnes de RT, des millions d’abonnés, ne plus répondre aux mentions, recevoir des centaines de dédiboobs :  devenir un PUTAIN D’INFLUENT !!!  (ou pas)

[Télécharger au format PDF: Réponses de Marc Hillman]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Oui, j’avais déjà publié 3 ouvrages autour du bonheur des mots, et ai pensé que Twitter était le format idéal pour mes aphorismes humoristiques.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Les deux mon capitaine !

Je suis non-fumeur, et Twitter est une détente comme peut l’être, je l’imagine, le plaisir de griller une cigarette.

Il permet à certains d’exprimer une véritable créativité, en temps réel et en touchant une audience immédiate.

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

OUI

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Les 140 étaient très contraignants, obligeant à faire des concessions avec la ponctuation et le sens.

Les 280 ont réparé cette limitation.

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Pas que du bien !

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

C’est un des aspects les plus intéressants

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Il y a certes des comptes qui méritent une plus grande audience…Car ne soyons pas hypocrites : il est toujours plus agréable de jouer devant une grande salle remplie que dans un café-théâtre à moitié vide…

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

C’est agaçant : une foire d’empoigne, dont j’essaie de rester à l’écart.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Liberté d’expression oui, mais en ménageant les susceptibilités et les confessions. Non au plagiat, mais si des rencontres d’idées sont inévitables et ne constituent pas du plagiat volontaire.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Oui, on est attaqués par des jaloux, et on pense parfois à jeter l’éponge, mais dans la balance le plaisir l’emporte toujours sur ces aspects négatifs.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

NON, pas vraiment : on ne fait pas carrière sur Twitter, c’est une simple vitrine de notre talent ou de notre absence de talent…

[Télécharger au format PDF: Réponses de Monsieur Omega]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Un pote m’a dit un jour que je devais essayer de donner plus de visibilité aux « conneries » que je publiais sur Facebook. J’ai donc tenté ma chance sur Twitter. J’y prends plus de libertés que sur Facebook car j’y suis anonyme. Je ne censure aucune vanne.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Ludique, oui, je m’y amuse beaucoup. Je n’ai pas la prétention de considérer mes tweets comme de l’art.

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Au départ, ça ne l’était pas mais il faut bien avouer qu’un tweet qui marche bien, ça flatte l’égo. Et puis, avec le temps, on s’attache à certains twittos.

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Oui, être drôle en peu de caractères, c’est sympa comme challenge.

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Oui, c’est sympa d’associer une photo ou un GIF à un tweet.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Encore une fois, je mentirais si je disais que les mentions et les abonnés ne flattent pas l’égo. Je me fous un peu des comptes surcotés et j’essaie de donner aux sous-cotés la visibilité que je pense qu’ils méritent.

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Je ne fais pas de politique sur Twitter mais je m’en moque souvent.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

La liberté d’expression est un des aspects que je préfère. Je ne m’interdis pas grand-chose mais j’essaie de n’insulter personne. Le plagiat, c’est un sujet délicat car, en matière d’humour, plusieurs personnes ont souvent la même idée.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

J’essaie de prendre du recul par rapport à ça. Je suis là pour me marrer. J’ai déjà pensé à arrêter Twitter oui. J’essaie de faire de pauses quand je pars en vacances.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Non. J’aborde ça au jour le jour.

[Télécharger au format PDF: Réponses de Mythocondriaque]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

En fait j’ai créé un compte Twitter un peu par hasard, sans l’utiliser, pour être à la page. Puis par la suite à un moment où j’étais très pris professionnellement et personnellement avec une grosse baisse d’interactions sociales « détendues », j’ai eu besoin d’un exutoire et d’un endroit, un public pour exprimer ce qui me passait par la tête. Je n’écrivais donc pas à l’époque, mais me suis mis à le faire pour partager des pensées humoristique qui me faisaient du bien et que je n’avais plus l’occasion de partager en personne.

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

C’est quasi exclusivement sous l’angle ludique que j’utilise Twitter, pour exprimer mes pensées. Et je trouve vraiment que certains tweets / threads / hashtag relèvent de l’art dans leur construction le fait qu’ils touchent les gens. Personnellement je regarde très très peu Twitter sous le prisme de l’actualité ou de la politique,… à part pour en rire.

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Oui et non. Je pratique de manière « égoïste » : je tweet et j’avoue aimé être « vu ». Par contre pour préserver mon équilibre de vie personnelle j’évite d’y passer trop de temps. Je m’accorde cependant quelques interactions quand l’envie m’en prend. Mais ce n’est pas régulier.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Y a du pour et du contre. Mais personnellement je pense que ce n’est pas la longueur qui fait les bons tweets. Moi j’essaie de faire court, mais ça m’est parfois utile de faire plus de 140.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Ce n’est pas forcément ce que je cherche. Je trouve par contre intéressant les interactions long terme.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

J’adore la plurisemiotique (merci pour ce mot que le correcteur et moi même ne connaissions pas). C’est ce qui fait la richesse de Twitter. Certains manient avec génie la création de gif ou de montage photoshop, d’autres composent avec les « même » alors que parfois les mots ou les hashtags suffisent pour être pertinent. C’est très intéressant et motivant intellectuellement.

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Je m’en fous… Sauf quand je fais un top tweet… Y a un moment je regardais le nombre d’abonnés, c’est un peu grisant quand on a son petit succès. C’est aussi frustrant quand on pense avoir trouvé LE tweet qui va être retweeté des milliers de fois et que ce n’est pas le cas. Mais il faut relativiser. Après tout je suis la première personne que j’essaie de faire marrer et j’ai assez peu d’échec avec moi même…

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Ça me gonfle. C’est comme dans la vraie vie j’aime pas quand quelqu’un exhibe ses partis…

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

La liberté d’expression est régie par la loi. Ça reste valable sur Twitter. Je supporte pas le racisme, le sexisme mais je n’aime pas non plus l’hyper féminisme etc. Les trolls font partie du paysage et j’évite les débats qui donne de l’importance à ceux qui n’en méritent pas.

 

Pour l’originalité et le plagiat, c’est compliqué de Tweetter quelque chose de 100% original. J’ai moi même plusieurs fois écrit quelque chose qui me semblait relever (modestement) du génie alors qu’en fait je m’inspirais inconsciemment d’un tweet lu des semaines, des mois avant. J’ai déjà aussi retrouver certains tweets ressemblant aux miens avec beaucoup plus de succès… Tant mieux ! Ça peut faire en plus un point commun pour discuter avec les personnes.

 

Par contre je comprends pas le concept des plagieurs avérés qui copient collent à tout va. C’est débile.

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Je pratique Twitter selon mon humeur et j’essaie de n’en tirer que le positif. Je suis au final très peu souvent vexé ou frustré. Je ressens plus souvent la satisfaction d’un tweet qui tourne. Par contre j’ai déjà eu envie plusieurs fois d’arrêter et de fermer mon compte à cause du temps que ça me prenait. J’ai fait un compromis en prenant partie d’un usage « égoïste » ou « égocentrique » comme je le disais précédemment qui me permet de ne pas passer trop de temps dessus.

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Oui. C’est comme un couple, tant que ça ne me prends pas la tête et que j’en tire du plaisir : je reste !

 

[Télécharger au format PDF: Réponses de Pamela Chougne]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Je crois que je suis venue sur Twitter par hasard, par goût d’essayer quelque chose de nouveau. Je viens des blogs, ça signifie que oui, j’écrivais avant, j’avais plusieurs blogs (littéraires et photographiques essentiellement). A un moment, l’esprit blog s’est essoufflé, vers 2009/2010 c’est alors que je me suis retrouvée sur Twitter, au départ pour échanger avec des gens qui avaient les mêmes passions.

 

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Oui et oui ! Complètement et complètement 🙂

 

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ? 

Sans interactivité Twitter n’a aucun intérêt pour moi. L’échange est ce que je recherche avant tout.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

J’adore ça. La contrainte fait partie de ce qui rend Twitter intéressant, justement, un peu comme l’OULIPO demandait à ses membres de rédiger à partir de contraintes, Twitter oblige à aller à l’essentiel. C’est parfois frustrant parce qu’il est, de ce fait, difficile de nuancer mais j’aime beaucoup.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Il y a un côté négatif c’est que rien ne reste, l’actualité c’est 24 heures, grand maximum, je ne sais pas exactement quel est le « délai de vie » d’un tweet quand il apparaît dans une TL mais ça n’excède probablement pas une heure ou deux. C’est assez frustrant pour moi qui viens de l’univers des livres et des blogs, j’aime qu’il reste une trace. Ce n’est pas comme ça que fonctionne Twitter 🙂

Le côté positif c’est que quelle que soit l’heure du jour où de la nuit il y a toujours quelqu’un avec qui interagir de l’autre côté de l’écran. On pose une question, la réponse est quasi immédiate. C’est plutôt très agréable.

 

Êtes-vous séduit par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Très séduite ! Je dois avoir une vingtaine de comptes Twitter, j’ai exploré tout ce que j’ai pu et je compte continuer tant que ça m’amuse.

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Depuis quelques mois j’ai téléchargé une extension qui masque le nombre de followers, le nombre de RT et le nombre de fav. Et, franchement, ça fait du bien.
Je me fiche du nombre d’abonnés ou du nombre de RT mais, malgré moi, je me fais influencer. Parce que je refuse cette influence, j’ai installé l’extension, ça me permet de me sentir dégagée encore plus de cette course aux RT. Je n’ai jamais aimé ça, je me considère comme ne faisant pas partie de ce que Twitter appelle « le Tweet Game ».

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Ça n’est pas un aspect qui me dérange dans la mesure où je suis peu de comptes qui ne parleraient QUE de politique. Le militantisme ne me pose pas de problème sauf quand il est violent ou agressif ou trop matraqué. Mais, c’est aussi là la beauté de Twitter, si ça ne me plaît pas je mute ou j’unfollow.

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Je suis fondamentalement contre le plagiat. Je suis une maniaque de la vérification et du moteur de recherche de Twitter, je vérifie quasi chacun de mes tweets. J’ai pour « ambition » de donner à lire/voir/rire à ceux qui ont la gentillesse de me suivre un contenu le plus original possible.

Ayant une excellente mémoire des tweets que j’ai vu passer il m’arrive régulièrement de râler, plus exactement « chougner » contre le fait que parfois Twitter ressemble à une maison de retraite dans laquelle Papy raconte toujours la même vanne mais tout le monde rit parce que tout le monde a oublié qu’il l’a déjà faite hier.

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter, voire à désactiver votre compte ?

Oui, je pense que j’aime Twitter à la mesure de ma détestation ponctuelle. Parfois j’éprouve tout cela. Alors, je coupe, et je reviens quand je me sens mieux.

Je n’ai jamais désactivé aucun de mes comptes par contre il m’est arrivé de m’absenter quelques jours.

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ? 

Non. Et non. Je prends la vie comme elle vient.

 

Twitter aussi. 🙂

[Télécharger au format PDF: Réponses de Paul Lambda]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Par hasard, un ami s’y était inscrit — comme personnage d’un roman qu’il avait écrit. J’ai trouvé le média intéressant avant tout comme support d’écriture, facile d’utilisation.

Oui, j’ai « toujours » écrit, dont des blogs, un site internet, etc.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Twitter n’est pour moi qu’un support. Et une source d’inspiration aussi, par les publications de certains autres. Ludique par la contrainte, la brièveté, le multimédia. Le tweet n’est rien en soi. C’est un support de publication pour fragments, aphorismes, haïkus, micro-poèmes, calligrammes et autres cacahuètes, en ce qui me concerne, ou d’images fixes ou animées. Les tweets n’ont rien d’original en tant que forme d’expression artistique, c’est leur contenu qui peut en être une, selon les profils, selon les fragments.

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Pas pour moi, même si les FAV / RT font plaisir et peuvent constituer un encouragement comme une petite reconnaissance. (Ce n’est pas primordial mais les bonbons sont acceptés.)

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Oui, c’est une contrainte intéressante qui m’aide dans ma forme d’écriture. Je m’en sers, mais parfois je ne l’observe pas en publiant une « image » de texte plus long que les 140 puis 280 signes. Une règle n’existe que si elle peut être enfreinte, non ? Il y a aussi quelque chose d’assez fascinant (et d’aquatique) dans ces mondes (TL) qui se déploient, se croisent et qui filent, et comme disparaissent au fur et à mesure.

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Publication instantanée, facilité redoutable pour l’impatience, mais on peut supprimer aussi… Il y a quelque chose de stimulant c’est certain, de pouvoir « publier » tout de suite — et donc d’oublier, et de passer à autre chose.

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Pas plus que ça. Je ne m’intéresse à Twitter que comme support de publication, pas comme média à part entière, encore moins comme réseau social. En revanche, dans ma TL, j’essaie d’alterner systématiquement un texte avec une image, en m’amusant de leur rapport et d’un éventuel effet… Donc l’aspect multimédia m’intéresse et j’en profite dans ce type de publication.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

J’essaie de m’en foutre le plus possible — RT/FAV nombre d’abonnés —, ce n’est rien que du vent…

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

M’en fous. Je ne vais pas sur ces comptes-là. Je suis uniquement (ou presque) des comptes qui m’inspirent soit par les textes publiés ou cités, soit par les images (photos, tableaux principalement)

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Les sujets m’intéressent mais le débat beaucoup moins, qui tourne en rond. Depuis quatre ans, je vois souvent les mêmes images ou textes circuler… (qui font le tour du bocal). Je soutiens la mention de la source quand elle est connue, par principe, par respect. Je n’aime pas le plagiat… Mais bon, après, qu’est-ce qui est vraiment original ? Et publier sur les réseaux sociaux, c’est forcément s’exposer à de telles pratiques… Cf. aussi les citations de Jarmusch et de Godard à ce sujet : « Nothing is original. Steal from anywhere that resonates with inspiration or fuels your imagination. Devour old films, new films, music, books, paintings, photographs, poems, dreams, random conversations, architecture, bridges, street signs, trees, clouds, bodies of water, light and shadows. Select only things to steal from that speak directly to your soul. If you do this, your work (and theft) will be authentic. Authenticity is invaluable; originality is non-existent. And don’t bother concealing your thievery – celebrate it if you feel like it. In any case, always remember what Jean-Luc Godard said: “It’s not where you take things from – it’s where you take them to.” »[1]

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Je passe beaucoup de temps sur Twitter car j’y trouve des sources d’inspiration, y « traînant » sur Twitter j’ai toujours l’espoir que « quelque chose » surgisse, un nouveau fragment… mais je suis aussi bien conscient de l’aspect chronophage et potentiellement addictif que ce média représente, aussi je m’en méfie… Je me méfie également d’une certaine pente qui me ferait croire que « tweeter c’est exister », parfois je vois Twitter comme la bouche d’un ogre qui a sans cesse besoin d’être nourri (par nous toux twittos consentants, hem)…

Les tweets ne sont qu’une étape, pour moi, une étape de publication, comme une forme de publication (avec les images intercalées). Ensuite je recueille certains des fragments dans de petits livres auto-édités pour l’instant, ou dans une anthologie permanente pour les citations… Donc je passe alors au support « papier » et m’affranchis de Twitter.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Ce ne serait pas Twitter, ce serait autre chose. Ce ne sera pas Twitter, ce sera autre chose. Twitter n’est que le support du moment. Instagramm est trop centré sur l’image par rapport à ce que j’ai envie de faire. Facebook est trop « familial » et autre, j’aurais moins de liberté d’écriture…

Mais sinon, surtout, je n’envisage pas mon avenir 😉

 

 

[1]. MovieMaker Magazine #53, Winter, January 22, 2004, Jim Jarmusch.

[Télécharger au format PDF: Réponses de Philippe Briday]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

 

Venu par hasard, j’ai toujours écrit.

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

 

C’est plutôt amusant de tweeter. C’est plus un exercice de style qu’une expression artistique.

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?

 

C’est essentiel dans la mesure où c’est ce qui génère de la visibilité.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

 

Je préférais les 140 signes qui renforçaient l’esprit dazibao. C’est une contrainte créative.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

 

La rapidité est dans l’air du temps, elle favorise l’instinct et la sincérité.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

 

J’utilise toutes ces ressources, c’est incontestablement un plus.

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

 

C’est le nerf de la guerre, le gage de la visibilité.

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

 

Le tweet s’apparente à un collage d’affiche, les échanges à une distribution de tracts et les DM à du porte à porte.

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

 

Ces sujets m’intéressent mais Twitter doit être considéré comme tous les médias, ni plus, ni moins.

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous

songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

 

Tous ces sentiments sont présents, le plaisir aussi, comme dans la vie. Je n’envisage pas d’arrêter de vivre.

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

 

Sincèrement, non.

[Télécharger au format PDF: Réponses de Philippe Schoepen]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Je suis copywriter, spécialisé dans l’écrit court, donc Twitter est parfait pour moi. Je suis membre depuis 2010.

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Oui, en premier lieu. Puis de la déconne, de l’info, un peu de trollisme et du militantisme (voir infra).

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Oui, notamment. J’apprécie aussi le calme, la discrétion et l’efficacité des DM. Le fait aussi de faire de vraies connaissances par la suite.

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

J’écris court donc ça va.

Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

C’est quand même le principe de Twitter. Mais je ne voudrais pas être journaliste.

Êtes-vous séduit.e (BEUARK) par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

J’aimerais faire plus, mais j’y consacre déjà beaucoup de temps.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Je cherche des abonnements et des abonnés de qualité. Mon compteur monte doucement, ça me va.

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

Je trolle plus que je donne mon avis réel. Je l’ai fait dans le passé et c’est très, très dur. Manipulations, faux comptes, harcèlement, intimidation pullulent sur Twitter dès lors qu’on défend une cause. Donc, c’est terminé pour moi. Je teste des vannes, des microrécits, et basta.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

La liberté d’expression oui, dans la légalité. L’originalité et le plagiat me touchent particulièrement. Il faut défendre la première et bannir le second. Le plagiat conscient, voulu et systématisé. Par des maîtres-comptes qui partent à la pêche aux bonnes idées pour les mettre dans leurs bouquins à bas prix. Des humoristes aussi viennent pêcher les bons plans drôles, c’est si facile avec les bons mots-clés.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Je suis sur Twitter au quotidien. Ma priorité : le CONTENU. Il arrive que je me désabonne, puis me réabonne, en fonction de mes humeurs et de mes objectifs.

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Je prépare moi-même un recueil de pensées. Il faudra le promouvoir sur le canal qui m’a aidé à m’exercer et à partager mes bêtises.

[Télécharger au format PDF: Réponses de zazlazinz]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

*J’avais une fracture du poignet droit (je suis droitière) avec un fixateur externe qui m’empêchait de conduire…Bloquée à la maison, je me suis inscrite sur Twitter sans vraiment savoir ce que c’était. Non je n’écrivais pas avant.

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

*D’abord ludique pour moi mais je lis des plumes dont le talent évoque l’expression artistique.

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?

*Oui. Si les interactions étaient impossibles ce serait vite ennuyeux.

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

*Oui la limitation force la synthèse, vise le mot juste, j’apprécie cette contrainte qui évite l’inutile.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

*C’est souvent source de fausses infos, l’affect prend le pas sur la réflexion. Mais ça peut aussi être parfois précieux, je me rappelle les attentats à Paris ou à Nice, les gens proposaient d’en héberger d’autres et là, c’était beau.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

*Oui

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

*J’y suis indifférente.

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

*On suit qui on veut, on est pas obligés d’entrer dans les discussions politiques. Je trouve bien qu’on puisse le faire dans le respect de la liberté d’expression. (pas d’incitation à la haine etc…)

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

*Le sujet de la liberté d’expression et ses limites m’intéresse sur Twitter comme dans la vie. Pour le plagiat, je ne l’apprécie pas mais je le crois inéluctable. Ce n’est pas un sujet grave pour moi.

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

*Oui partout ! Dans ce cas je prends un peu de distance. Twitter est une forme de microcosme où on peut retrouver tous les sentiments humains !

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

*Non. J’y suis tant que ça me plait et que je m’y amuse. Carpe diem !

 

[Télécharger au format PDF: Réponsese d’Emmanuel Talayrach @ManYouTopie]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Une amie m’en a parlé car elle voyait que je m’ennuyais parfois et que, bloqué chez moi pour des raisons que je tairai ici, je manquais de relations sociales. Elle pensait que ce réseau social me permettrait de m’exprimer et de me créer de nouveaux liens.

J’écrivais souvent avant de connaître Twitter : des chansons [pour des ami(e)s (des cadeaux d’anniversaire généralement sous forme de chansons originales), pour des groupes de potes musiciens et pour moi-même], des poèmes [sonnets à acrostiche (pareil, pour des anniversaires de parents ou d’ami(e)s, des mariages d’ami(e)s ou la naissance de leurs enfants)], des textes de réflexion, d’autres romantiques ou comiques, des débuts (!) de romans, des épisodes pour une série télévisée qui n’a jamais vu le jour.

Bref, j’écrivais des sourires, mes pensées, des humeurs, en toute amitié, de prime amour, avec l’insouciance du lendemain et la quête du bien faire. Ecrire à vivre. Sans urgence.

 

 

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Pour ma part, il s’agissait d’un jeu. Puis j’ai vu que c’était un jeu faussé : certains y venaient pour se servir, se faire de la publicité, sans jamais donner et porter les autres ; un peu comme ces gens qui veulent qu’on les écoute et qui n’écoutent pas autrui.

J’ai aussi compris que le copinage fonctionnait à merveille. Que les clans étaient légion. Que les multi-comptes étaient apparemment nécessaires pour certains. Que beaucoup d’hypocrisie régnait… Qu’en fin de compte, les relations étaient comme dans la vraie vie mais avec une négativité décuplée de par le fait de l’anonymat possible. Anonymat rendant aussi l’insulte monnaie courante pour qui voudrait taper sur une célébrité ou gratuitement, comme ça, pour rien, sur tout un chacun. Cela s’est d’ailleurs accentué depuis deux ou trois ans, ce me semble.

Alors, l’expression artistique est certes encore là pour certains ; mais moins pour moi. Mes alexandrins, je ne les écris plus autant qu’avant sur Twitter et je me promène plus sur les rives de l’humour (si toutefois il est compris, intéressant et pertinent pour le regard de mes abonnés).

Le côté ludique est donc assez remarquable dans ce que j’en comprends. Mais je sais que certains sont là aussi pour travailler leur image, leur promotion, leurs relations.

 

 

 

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?  

Oui. Je pense même que c’est ce qui en fait l’intérêt. Ne serait-ce que les FAV et les RT : savoir que quelqu’un apprécie ce que l’on écrit, surtout si c’est apprécié en nombre (sans triche de copinage…) est toujours bénéfique.

Les discussions sont sûrement aussi primordiale pour certains (pour moi, c’est compliqué de discuter ici : je ne suis pas synthétique comme garçon !). Et les réponses, pour qui en cherche, sont effectivement une raison pour tâter de la touitte.

Je n’imagine d’ailleurs personne venant sur Twitter pour poster quelque chose sans en espérer une interactivité. Ce serait comme sortir de chez soi en hurlant dans la rue et souhaiter que personne ne réagisse, ni un quidam ni un flic ni un pigeon ou un chat errant. Bizarre. Même une feuille d’arbre pourrait vibrer au souffle d’une parole. Alors, parler en souhaitant que rien ne bouge, à quoi cela servirait-il ?

 

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

C’est devenu un exercice que de faire court. Moins maintenant qu’au début où je cherchais à discuter et où mon incapacité à être synthétique me pesait. Et même les poèmes en 140 caractères me paraissaient être une épreuve.

La contrainte était plus là avant les 280 caractères acceptés. Et aussi avant aujourd’hui où on cherchait à faire court, comme s’il s’agissait d’un jeu, analytique et non ennuyeux. Aujourd’hui, avec les threads et les 280, cela paraît moins contraignant.

 

Que pensez-vous de la vitesse, voire  de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Si les interlocuteurs sont présents, ça va. Mais aussi, les réponses qui peuvent arriver le lendemain et auxquelles on répond le surlendemain, cela me paraît de moins en moins étonnant ; parfois même être l’un des apanages de Twitter.

Pour ma part, la vitesse de la touitte est celle de sa propre croisière.

 

Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?

Oui, cela me paraît être séduisant. Encore une fois, c’est surtout que cela me semble aujourd’hui normal. Si une expression possible sur Twitter devait disparaître, cela m’embêterait…

Au début, j’étais séduit, et étonné même, par toutes les possibilités ; il faut dire que j’ai découvert Twitter un an seulement après avoir découvert internet et Twitter m’a aidé à surfer sur cet internet qui s’ouvrait à moi. J’ai donc su profiter des ressources de cette plateforme. Et je continue à le faire.

 

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Pour le nombre de mentions, ce qui compte, ce sont les mentions, pas leur nombre.

Pour le nombre d’abonnés, j’aimerais en avoir plus et un ratio avec le nombre d’abonnements plus grand. Mais je comprends que, à moins d’être une célébrité ou une voix qui compte, il faut en passer par des échanges de bons procédés avec certains qui tiennent les rênes. Il y a comme une sorte d’allégeance à tenir pour qu’on nous lise à notre valeur. Franchement.

Quant à la cote des comptes, je ne sais quoi dire. Si ce qui importe, c’est que l’intérêt porté à un compte soit réellement justifié, alors oui, beaucoup de comptes sont surcotés et énormément d’autres sont sous-cotés. Mais cela semble faire partie de ce jeu vicié — et vicieux ?

 

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

N’étant pas militant, je regarde cela avec intérêt en grappillant un peu partout. Ça change peu mon opinion. Je ‟politise” certains tweets en disant moi-même ce que je pense de tel ou tel évènement ou déclaration.

 

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

Tant que l’insulte n’est pas gratuite et que l’anonymat ne donne pas libre cours à la facilité de l’indigence, la liberté d’expression est à respecter.

Je déteste le plagiat et/ou l’inspiration non citée ou niée.

L’originalité devrait être un critère d’entrée sur Twitter aujourd’hui. 😉

 

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Beaucoup d’agacement, oui. Et un peu de frustration… Alors le plaisir pris à aller sur Twitter en prend effectivement un coup. Et on songe forcément à arrêter. Mais sans désactiver ; juste en se faisant moins présent : qu’on nous réclame ou qu’on nous oublie, on verra ainsi ce pour quoi on est las, ceux pour qui on devrait être là.

 

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Non. Mais Twitter lui-même a-t-il songé à son avenir ?

[Télécharger au format PDF: Questionnaire Rosa Rosam @intwittoveritas]

 

Comment en être venu(e) à Twitter ? Avant Twitter, écriviez-vous ?

Une amie qui appréciait mes posts sur FB (j’y tenais une petite revue de presse humoristique) m’a convaincue de m’inscrire. J’y ai continué ma revue de presse, le temps d’apprendre le fonctionnement et les codes, puis suis passée à une utilisation plus spontanée avec interactions.
J’ai toujours écrit avant twitter : articles pour revues, nouvelles…

Considérez-vous Twitter comme une activité ludique ? Considérez-vous les tweets comme une forme d’expression artistique ?

Twitter est l’aire du JE et du JEU. Pour moi, c’est uniquement un espace ludique pour exprimer ma fantaisie et parfois mes humeurs, mais toujours avec humour et second degré…Ce qui me cause bien souvent de petits tracas car beaucoup d’utilisateurs manque cruellement de ce précieux second degré !
C’est évidemment une forme littéraire, contrainte, qui demande un esprit de synthèse et le sens de la formule. Des sortes d’aphorismes, de pensées, des petites fulgurances comme autant de traits d’esprit décochés d’une cervelle amusée !

L’interactivité (réponses, citations, FAV/RT, discussions) est-elle un élément primordial de votre expérience sur Twitter ?

Je réponds autant que je peux. C’est une forme de respect.

Appréciez-vous particulièrement le fait de publier des textes très courts ? Les 140, puis les 280 caractères, sont-ils une contrainte ?

Cela n’est nullement une contrainte. Je crois que mon esprit s’est fait à ces tournures brèves. Je revendique aussi une certaine spontanéité. Je ne fais pas de brouillons, je n’ai pas de stratégie d’heure de post….Pour avoir un audience accrue et plus de RT comme beaucoup de comptes ! Peu me show !! 😊

Que pensez-vous de la vitesse, voire de l’immédiateté des communications sur Twitter ?

Le danger est de tweeter sans avoir le temps de croiser les informations. A l’heure des fake news, il est indispensable de lire plusieurs sources avant de s’exprimer.
Êtes-vous séduit.e par le caractère plurisémiotique (texte, images, vidéos…) de Twitter ? Avez-vous l’impression d’exploiter les ressources de cette plate-forme, ou aimeriez-vous le faire si vous aviez les compétences techniques ou artistiques nécessaires ?
Sur twitter, je préfère les mots aux images. Pour les photos, il y a IG. Il m’est arrivé d’utiliser des photos ou des images pour lancer des hashtags un peu « culturels » qui ont bien marché. Je n’apprécie pas outre-mesure les détournements vidéo ou encore les montages.

Nombre de mentions, nombre d’abonnés, comptes « surcotés » et « sous-cotés »… Quel est votre rapport à tout cela ?

Cela me fait plaisir d’avoir un peu d’audience, mais je ne me lève pas tous les matins en comptant mon nombre d’abonnés ! J’ai une distance énorme avec tout cela. Je le redis, twitter est une aire de jeu, à l’ère du JE…C’est ma devise !

Comment vous situez-vous par rapport à l’aspect politique de Twitter, où le discours militant est très présent ?

En ce qui me concerne, mes piques politiques visent tous les partis. J’évite les interactions purement politiques. Twitter n’est pas un espace propice à la réflexion politique sereine et argumentée.

La liberté d’expression et ses limites, l’originalité et le plagiat, sont deux objets de débat récurrents. Est-ce que ces sujets vous intéressent ? Quelles seraient vos idées sur ces questions ?

J’ai souvent été « victime » de plagiat, tant sur FB que dans des livres qui reprenaient quelques-uns de mes tweets sans m’avoir demandé l’autorisation. Je ne suis pas assez calée en « droits d’auteurs », mais il faudrait un statut spécial, une sorte de statut d’amuseur public certifié !
La liberté d’expression sur twitter et surtout l’anonymat engendrent une réelle violence. Il y a un manque évident de modération des propos.

Twitter vous apporte-t-il aussi de l’agacement, de la déception, de la frustration ? Ou encore de la lassitude ? Ces sentiments négatifs pourraient-ils l’emporter sur le plaisir pris à tweeter ? Avez-vous songé à arrêter de twitter, voire à désactiver votre compte ?

Ni agacement, ni déception, ni frustration, je viens sur twitter quand j’en ai envie, quand j’ai envie de jouer à ce « je de société », j’ouvre la boîte, j’avance mon pion…

Avez-vous envisagé, ou envisagez-vous, votre avenir sur Twitter ?

Mon @venir vous voulez-dire ?! Pas du tout, je joue au jour le jour